FKT: Antoine Galonnier - Haute Route Pyrenees (Spain, Andorra, France) - 2025-07-29

Route variation
HRP variation 1
Multi-sport
No
Para athlete
No
Gender category
Male
Style
Self-supported
Start date
Finish date
Total time
11d 21h 48m 0s
GPS track(s)
HRP J1.fit1.64 MB
HRP J1.gpx16.7 MB
HRP J2.fit1.34 MB
HRP J2.gpx11.45 MB
HRP J3.fit1.57 MB
HRP J3.gpx13.11 MB
HRP J4.fit1.57 MB
HRP J4.gpx13.25 MB
HRP J6.fit1.61 MB
HRP J6.gpx10.61 MB
HRP J7.fit1.33 MB
HRP J7.gpx10.81 MB
Photos
Report

Vous trouverez ci dessous le lien vers mon récit de course.

https://drive.google.com/file/d/1YPoF9DOl64bmqLIFGsSfRmPTaw9XeuV5/view?…

Je posterai probablement dans les prochains mois le lien vers une vidéo.

Comments

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Suite à mon récit à chaud rédigé le 06/08/2025 (1 semaine après mon arrivée), j'ai rédigé le complément ci dessous que j'ai posté le 19/08/2025 (3 semaines après mon arrivée). Ce complément me semble indissociable pour la lecture de mon récit de course "à chaud" car il permet de mieux éclairer et comprendre les mécanismes en particulier d'hyperanxiété permanente que j'ai vécu à partir de mon 4e jour de traversée et permettent de mieux juger le niveau de risques pris.

Les échanges se poursuivent également concernant ma traversée sur le fil de discussion dédié ci dessous sur le forum randonner-leger

https://www.randonner-leger.org/forum/viewtopic.php?id=44978

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COMPLEMENT DE RECIT DU 19/08/2025

Quelques éléments de contexte en vrac tout d’abord

  • Concernant la préparation
    • je pense que préparer une HRP prédéfinie en mode « normal » représente une part infime de la préparation nécessaire pour un parcours similaire en mode FKT. Jusque là je n’avais jamais fait de FKT sur des parcours de plus de 130km 11000 m D+ (GR738). Je pense qu’une étape intermédiaire type Grande Traversée Alpes (600km mais bien moins technique) aurait été nécessaire dans ma préparation (ou évidemment l’idéal aurait été de faire une HRP « à blanc » en une vingtaine de jours pour tout checker)
    •  Je reconnais clairement que ma préparation aurait pu être meilleure en particulier sur la préparation de la trace ; en premier lieu une trace précise avec un ratio de 10000points pour moins de 300km comme sur ma première section Hendaye-Parzan ; j’aurai dû découper au moins en 3 la HRP et pas en 2, avec une section Parzan-Pas de la Case. Concernant les cartes, j’avais téléchargé l’ensemble des Pyrenées sur iphigénie, côté francais en IGN, côté espagnol avec les cartes locales. Pour ces dernieres la définition choisie n’était pas suffisante, des tuiles étaient manquantes suite au téléchargement et évidemment j’étais bien moins habitué à la lecture de ce genre de carte que de l’IGN. Pour les points d’eau je reconnais clairement l’erreur d’appréciation pour la section Perthus-Banyuls (dans la réalité de la préparation j’avais tout noté à l’avance sur les 12 sections GPX de Mike dans plot a route (points hauts, points bas, magasins, toilettes, bivouacs, eau etc.) mais surprise une fois que l’on fusionne 2 traces les points d’intérêts disparaissent. J’ai donc du tout retaper à la main après la fusion – j’ai bien tout recopié sur le côté Atlantique ; le côté Méditerranée est passé à la trappe.
    • Encore une fois je viens ici humblement pour progresser. A ceux qui disent qu’en ½ journée ils auraient fait un Pareto des risques (-80%) je suis évidemment preneur de leur méthode. Comment auriez vous fait sur ce parcours ou un nouveau parcours ? J’ai préparé cette HRP depuis l’été 2024 à raison de « hors préparation physique » plusieurs heures par semaine se répartissant à moitié moitié entre la connaissance du parcours/préparation de la trace et allégement/amélioration/maitrise/test de mon matériel. Je comprends que mon efficacité de préparation n’est pas bonne.
    • Au passage je serais vraiment curieux de savoir qui a déjà préparé un parcours de 700km 99% à l’avance, où sans même parler des variantes FKT (avant ma traversée 3 interprétations de la HRP coexistaient au sein des records ; cela a été clarifié sur le site FKT suite à ma traversée) des dizaines de variantes coexistent.
    • Cela fait plusieurs années que j’explore mes limites en autonomie en nature, en 3 saisons à la montagne et 4 saisons en plaine (hallucinations, cycles de sommeil, retour sanguin, gestion de mon syndrome de Reynaud, etc.) avec plusieurs fois des replis pour mise en sécurité ou des abandons y compris en tentative de FKT lorsque j’avais déjà réalisé 80% des km. Je ne pense pas être un inconscient. Je pense juste avec le recul que l’itinéraire HRP est trop engagé pour être fait en self supported sans avoir fait le parcours à blanc auparavant (sans essai à blanc il ne peut être envisagé comme première en sécurité selon moi qu’en assisted).

 

  • Concernant ma récupération
    • Je redors des nuits complètes (au sens plus de 6h d’affilée) seulement depuis 2 jours (ma montre analysant ma VFC indique elle aussi que ma VFC est revenue dans ma plage habituelle seulement depuis 2 jours). Après un effort que je connais de type ultra (environ 40h non stop) comme ma traversée de Belledonne par le GR738 que j’ai déjà fait plusieurs fois en non stop en 3 saisons, et que j’avais refait en 06/2025 pour vérifier globalement ma préparation physique et matérielle, ma VFC et mon sommeil redeviennent normaux après seulement quelques jours. Mais là 16 jours. Pareil pour être capable de faire un décrassage sans même courir ; je suis capable de le faire dès le lendemain d’habitude. Là 9 jours (perte d’immunité entre temps faisant que j’ai attrapé un virus dès que j’ai croisé des gens, hypoglycémies à répétition, estomac rétréci m’obligeant à manger toutes les 3heures pour tenir mes besoins en kcal pour reprendre en masse graisseuse etc.). Mon point principal est donc de dire qu’à partir de mon 4e jour de HRP j’ai vécu ma HRP (et donc mon récit rédigé « à chaud » qui reflète mes sensations et mes interrogations vécues sur le moment) avec des filtres inconnus – en premier lieu L’HYPERANXIETE qui semble être un phénomène commun de préservation dans ces phases de manque de sommeil répétés. Je parle bien d’hyperanxiété et non de perte de lucidité (sauf le dernier jour où je suis bien d’accord qu’après le Perthus j’ai eu des pertes de lucidité avec le manque d’eau et la chaleur, état absolument pas acceptable en montagne – je n’aurais bien sur pas poussé si loin s’il y avait eu des passages techniques sur cette dernière portion). Si c’était à refaire je pense clairement que 30min à 1h de sommeil en plus par jour m’auraient à la fois permis de mieux vivre cette HRP (pieds, baisse de l’hyperanxiété etc.) et avec une performance identique voire meilleure (baisse de l’amplitude horaire de marche mais augmentation de la vitesse moyenne permettant de faire autant voire plus de km journaliers). Il faut donc lire mon récit tout en sachant que j’ai eu ce filtre « d’hyperanxiété » en permanence ; je n’ai par exemple fait aucune escalade/désescalade sans être sûr d’avoir à tout moment 3 appuis/prises solides.
    • Mais maintenant 19/08 ça va mieux j’ai pu recourir tranquillement le we dernier pour la première fois quelques kilomètres. La fatigue est toujours là et va surement mettre encore quelques semaines avant de s’estomper ; la perte de masse musculaire (catabolisme musculaire) incessante nécessite à priori de refaire du travail de force léger pour inverser l’anarchie hormonale avec également un gros apport calorique et protéiné.

 

  • Mon record a été homologué en self supported par FKT. Pour détailler, l’itinéraire que j’avais chois était celui du précédent record (et initié par Louis Philippe Loncke qui avait fait en 42j l’itinéraire en unsupported (portage de nourriture énorme). C’est l’itinéraire le plus court en distance (qui a été suite à ma traversée «catégorisé par FKT en « HRP variation 1 » https://fastestknowntime.com/route/haute-route-pyrenees-spain-andorra-france   (avant ma traversée 3 itinéraires étaient mélangés au sein des records – aujourd’hui ils sont séparés en 3 traces ce qui est une bonne chose) mais je pense le plus engagé, le plus en autonomie (pas de ravitaillements hors refuges sur la section « Les Aldudes-Gavarnie » (environ 200km 16000m D+) puis surtout entre « Parzan et Pas de la Case » (215km 17000m D+ et surtout très technique).

 

  • Concernant les électrolytes achetés à Gavarnie, je me suis renseigné auprès du magasin ces derniers ne comprenaient absolument pas de caféine (c’était des éléctrolytes MX3 saveur neutres). Le fait qu’en soirée chaque prise d’électrolyte me réveillait montrait que mon corps était en carence sévère d’électrolytes. J’étais au moins autant en carence d’électrolytes que de sommeil. J’en prenais 3 par jour, je lis qu’en réalité au vu de mon effort mon besoin aurait été plus proche d’une dizaine au moins par jour (même si sur la boite il était marqué 1 pastille par jour recommandée maximum ce qui est à priori une inscription obligatoire mais qui m’a incité à limiter ma consommation).

 

  • Mon paragraphe « Prise de recul et conseils » a été rédigé trop rapidement et je pense amène à mésinterprétations :
    • Concernant les cheminées du Canigou, mon point était un questionnement sur la pertinence de passer encore par cet endroit dans le cadre des FKT (qui peuvent se faire dans les 2 sens). Ce récit étant pas seulement à destination de RL, ne prenez pas ce point stricto sensu pour vous
    • Concernant mon point « Appliquer les bonnes pratiques du passage d’orteig sur les autres passages délicats : « vertigineux mais sécurisé » - (col de Molliere : un panneau à minima pour indiquer le début de la désescalade voire quelques barreaux splittés dans la paroi) » : est ce que les chaines du passage d’Orteig dénaturent ce passage ? Et sur les autres passages de la HRP que j’ai parcouru déjà équipés en chaines / câbles ? Le débat est ouvert et je peux comprendre que 2 visions de la montagne s’affrontent. Mais personnellement j’étais content qu’elles y soient, au sens où faire le passage d’Orteig sans ces chaines et sans sécurité supplémentaire me semble extrêmement engagé voire suicidaire. Je ne m’y serai en tout cas jamais engagé y compris lors de ce FKT et dans mon état de fatigue. C’est de cette réflexion que je me suis questionné sur la pertinence ou non d’équiper légèrement d’autres passages considérés comme engagés (mais moins que le passage d’Orteig sans ses chaines), ou au moins de mieux baliser les entrées et sortie de passage en escalade/désescalade (col de Mollieres, col inférieur de Literole, etc.). Peut-être que ce genre de sécurisation est possible sur des GR mais pas sur la HRP car il faut des organismes pour entretenir ensuite ? Ce questionnement me semble sensé, j’avoue être un peu « douché » par la rudesse des réactions, sans pour autant faire avancer mon questionnement. Sans compter que d’un côté la critique principal est que je suis/ j’ai été un inconscient au niveau de la sécurité, et que de l’autre un questionnement permettant à mon sens de sécuriser un peu le parcours sur quelques endroits clés m’est reproché. Je suis toujours preneur d’avis constructifs
    • Quand j’écris « Et surtout NE REPRENEZ PAS MA TRACE TELLE QUELLE pour les diverses raisons évoquées plus hauts elle ne fait absolument pas passer dans les meilleurs passages – voire elle fait passer à des endroits dangereux. Je décline évidemment toute responsabilité concernant cette trace. », bien comprendre qu’à la rédaction de ce récit que je partage pour l’homologation de mon FKT et que je ne pourrai pas reprendre par la suite, n’ayant pas encore eu le temps de comparer précisément mes traces avec celles des précédents records et des « HRP classiques » utilisant ces variantes, je préfère être trop dissuasif que pas assez. Ma trace est globalement bonne mais trop souvent j’égare la trace parfaite de quelques dizaines de metres de part la trop forte compression de ma trace. Non problématique en général mais sur les passages techniques (et uniquement sur ces passages) je ne suis pas passé aux meilleurs endroits et je ne souhaite pas que d’autres suivent « bêtement ma trace » surtout à ces endroits là. La seule grosse modification de trace serait de ne pas passer par la brèche de Tucquerouye sur la section Gavarnie-Parzan.

 

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ET QUELQUES COMPLEMENTS TIRES DU FIL DE DISCUSSION SUR RANDONNER LEGER

 

« Je ne comprends pas ce que tu entends par "versant espagnol", les deux côtés du col sont en Espagne. »

  • En effet j’étais convaincu que le passage du col de Mollieres marquait la frontière (comme la plupart des gros cols de mon parcours jusque là) mais en effet les 2 versans sont côté espagnol sur ce col.

« Il s'agit d'une photo de la montée vers le col en arrivant de l'Est (depuis Hospitau de Vielha), donc comme tu faisais la traversée dans l'autre sens ça correspond à la partie que tu as du descendre / désescalader. Effectivement les 10 mètres les plus proches du col sont quasiment verticaux, on est plus sur de l'escalade facile que de rando. A la montée ça se fait sans problème, il y a des prises partout, mais pour ceux qui le font en descente, le côté vertical rend l'exercice clairement plus engagé. »

  • Merci beaucoup pour ce retour précis et objectif. Avec le recul je pense que mon principal problème était de ne pas être sûr par où attaquer la descente dans la pénombre à cause de mon problème de trace « trop compressée » et du fait que j’avais en tête que le panneau indiquant le col n’était pas juste à côté du début de la désescalade.

« Peut être que le récit à chaud m'induit en erreur.

Chacun ses goûts. C'est pas du tout mon truc : j'apprécie une perf qui demande un grosse préparation, un engagement fort et réfléchi et même une prise de risque raisonnable (dans cet ordre décroissant). Dans ce récit je vois une préparation très moyenne, un engagement fort mais un peu au pif et une très grosse prise de risques. Ça me rappelle trop certaines de mes conneries de jeunesse Mais Bravo quand même d'avoir réussi. »

  • Voir mes précisions plus haut. Je pense en effet que la réalité des risques pris lors de ma traversée est réélle mais un cran en dessous de ce qui ressort à la lecture de mon récit (et qui reflète mes sensations du moment lors de ma traversée de par l’hyperanxiété). Il en reste tout de même une prise de risque au-dessus de mon seuil acceptable avec la remise en question qui va avec pour le futur / amélioration de ma préparation.

« Antoine, en survolant ton récit, j'ai été surpris de lire que ton matériel a été plusieurs fois plus que limite. Tu mentionnes avoir eu froid. Tu dors contre une église, à même le sol... Pourtant, sur le papier, ton sac tient la route. Est-ce une conséquence de l'épuisement ? »

  • Il tient la route dans des conditions estivales et comme je l’ai dit j’avais itéré mon matériel sur l’année précédente et je connaissais ses limites. Pour le froid en effet lorsque le corps est épuisé il dégage beaucoup moins de chaleur (et encore moins si l’on se couche en ayant froid et sans prendre le temps de manger avant de s’endormir (ce qui fut mon cas au Pas de la Case). Sans compter qu’après X nuits en bivouac dont plusieurs à la belle étoile mon duvet pouvait être un peu humide. Egalement le bitume a une plus grande conductivité thermique que de l’herbe. Le point faible thermique de mon système de couchage est mon demi tapis avec sa faible résistance thermique associé à un quilt. Dans cette configuration et reposé ne pas espérer aller en dessous de 0°C alors qu’avec un matelas gonflable intégral avec un R d’au moins 4 le -5°C est atteignable en lycra me concernant.

« Félicitations pour l'exploit sportif et merci pour le retour détaillé. Je suis désolé de certains commentaires. Le monde des FKT est un monde à part que tous ne comprennent pas mais ce n'est ni plus ni moins qu'une compétition sportive. On trouve le plaisir après l'épreuve avec la fierté de l'accomplissement, le dépassement de ses limites etc. pas pendant. Au même titre qu'un marathon ou un ultra-trail. Allez voir dans quel état terminent (quand ils terminent) les derniers amateurs de l'UTMB, c'est pas beau à voir non plus.»

  • Merci. 100% d’accord

« La fatigue, l'épuisement, les erreurs de jugement ou d'appréciation qui en découlent sont inhérents à la pratique. Ce qui augmente forcément le risque de devoir déclencher les secours. Mais finalement comme toutes les activités "à risques" en montagne telles que l'alpinisme, le ski de rando, le parapente, le base jump etc. Faut-il pour autant critiquer voire proscrire ce type d'activité pour toujours plus "réduire les risques" ? »

  • Comme dit plus haut je pense que les risques sur un parcours identique sont bien plus grands avec l’augmentation de la vitesse moyenne (sommeil inclus), ça me semble être un impondérable. Tout itinéraire réalisé en ultra endurance sera donc je pense plus risqué qu’à vitesse « classique ». Par contre entre une activité en course organisée ou en autonomie je ne serais pas tranché. Les profils ne sont pas les mêmes, et le matériel en autonomie permet de se replier durablement en cas de retournement météorologique, même si les secours n’arrivent que le lendemain. La montagne doit être respectée ceux qui ne l’ont pas compris partent souvent les premiers…

 

« Alors oui, une meilleure préparation/choix d'itinéraire permet de réduire les risques mais en FKT sur une trace non balisée comme la HRP il y a toujours le risque de voir sa performance non validée car itinéraire trop éloigné du précédent record. Le plus simple est donc de suivre le plus fidèlement possible la trace du record pour éviter toute invalidation. Quitte à ce que la trace ne soit pas la plus "safe". A cela s'ajoutent les contraintes technologiques (ici la montre qui ne permettait pas une trace toujours super détaillée/précise). »

  • 100% d’accord.

« Moi j'ai plutôt envie de lui demander s'il se rend compte de ce qu'il aurait pu faire avec une meilleure préparation par rapport à cette trace... (et peut-être un sac unpoil plus optimisé?)Préparation qui effectivement aurait pu être assez rapide si il était passé ici avant son départ. »

  • Les erreurs sont nombreuses sur la plupart des longs FKT, je pense surtout en self supported mais même parfois en supported (il suffit de lire les rapports des FKT via alpina, PCT, CDT etc.). Je pense que quelques heures de moins auraient été accessibles, soit environ 11 jours. Par contre en dessous l’effort physique est exponentiellement plus élevé et ma préparation physique n’était clairement pas suffisante. Il aurait fallu que je cours et j’avais surtout axé ma préparation sur de la marche rapide longue distance avec dénivelé. Du coup je ne sais pas si je me rends compte précisément encore une fois je vous laisse me préciser vos suggestions sur l'amélioration du matos et le reste. Concernant le matos une autre erreur faite a été d’utiliser des piles alcalines sur ma balise spot gen3. Je lis qu’à 0°C et en dessous l’autonomie devient quasiment nulle , et qu’il fallait utilisait des piles lithium. Pour information avec des intervalles de tracking à 30min ma balise a tenu 8 jours avant d’afficher l’alerte batterie faible (Alos d’Isil) – j’ai changé les 4 piles pour 4 piles neuves pour finir la traversée.

« Je pense qu'il y a quelques connaisseurs de hrp ici!

La même traversée, sans les erreurs coûteuses en temps, et chères en risques pris. Combien d'heures de gagnées, combien de risques en moins, combien de plaisir en plus souffrance en moins? Et, plus beau. »

  • Comme dit plus haut la préparation peut toujours être meilleure. Sans des tests à blanc en Belledonne 30j avant je serais parti avec des batons de trail qui aurait cassé dès les premiers jours (comme dans de nombreux rapports FKT sur ce genre de terrain en éboulis), je n’aurai pas bien fixé et orienté ma balise sur mon sac, je serai parti avec un pack avant raidlight pour maximiser mon portage frontal mais qui m’aurait amené des frottements douloureux et complexifié mes manips pour mettre et enlever mon sac, je n’aurais pas eu de semelles podologiques (même si au final j’ai substitué la semelle gauche par mon buff dès le 4e jour) etc. Ce que je sais c’est que le REX de cette HRP est probablement le REX qui va me faire le plus progresser pour mes éventuelles futures aventures.