"Départ de Murat, Cantal le 7/7/2025 à minuit pour le GR 400, tour du volcan du Cantal, le plus grand volcan d'Europe!
Sac de ravitaillement: Veste, pantalon, gants, tour de tête, lampe frontale, Téléphone, couverture de survie et briquet, alimentation pour 24h (pate d'amande, Gels de sucres, compotes, viande séchée, Houmous, Gâteau au chocolat...), flasque eau 600mLx2 et filtre
Je suis étonné que ce merveilleux chemin n'est pas encore fait l'objet d'un FKT.
Au départ de la belle cité médiévale de Murat, il remonte la vallée de l'Alagnon jusqu'au rocher du Bec de l'aigle surplombant la station du Lioran. Le voyage sur les crêtes commence et nous fait passer au pied du Téton de Vénus, du Puy Bataillousse et du Puy de Peyre-Arse via le col de Cabre. Il faut ensuite franchir le passage périlleux de la brèche de Roland avant de rallier le mythique Puy Mary.
Passant par le col de Serre, longeant les vallées de l'Impradine et de la petite Rhue, j'arrive au paisible village du Claux.
Il faut ensuite remonter sur les crêtes jusqu'au col du Luchard pour passer dans la vallée du Mars et découvrir le magnifique village du Falgoux.
Commence alors la montée vers le Puy Violent puis une nouvelle descente vers le village du Fau et la vallée de l’Aspre, avant de rejoindre les crêtes par le col du Redondet, le puy Chavaroche et Cabrespine.
Vous plongerez ensuite sur la vallée de la Jordanne et le village de Mandailles, au pied du puy Mary, Mecque des traileurs et randonneurs du Cantal. Vous prendrez la direction du col du Pertus, passerez au pied de l’Elancèze, franchirez le puy de la tourte afin de rejoindre l’ultime vallée de votre périple : la vallée de la Cère et le village de Thiézac.
L’ultime montée vous emmènera sur les magnifiques crêtes d’estives menant au Plomb du Cantal, 1855m, point culminant de ce GR.
Au total mon GPS m’a donné 142.9km pour environ 6700m dénivelé+. J’ai cheminé sous une météo pluvieuse, ventée et brumeuse, ce qui ne m’a pas permis de faire les jolies photos espérées.
Le sentier est relativement bien balisé, mais il m’est arrivé de m’égarer un petit peu, d’où les km supplémentaires… Il ne présente pas de difficulté technique majeure. Le ravitaillement en eau est très aisé dans les nombreux ruisseaux du massif. Attention toutefois en fin d’été, à l’approche des crêtes, ceux-ci se font plus rares. Il y a également des sources publiques ou fontaines à l’approche des villages.
Il faut également compter sur quelques petits détours pour éviter les troupeaux de vaches, notamment de race Salers, qui sont les véritables reines de ces montagnes. Ces montagnes sont sauvages et très protégées, il vous arrivera sans doute de croiser la nuit la nombreuse faune qui les peuple : Chevreuils, Cerfs, Sangliers, Chamois, Mouflons… mais aussi nombreuses espèces d’oiseaux, marmottes…au sein d’une flore luxuriante.
J’habite ces montagnes depuis 17 ans et je ne peux que vous encouragez à venir en découvrir la beauté et tout ce qui se cache derrière les noms que je vous ai cité. Ce GR400 est assurément l’un des plus beaux de France.
Je suis disponible si vous souhaitez plus d’informations."