L’idée de la Grande Dérive, c’est de partir à pied à travers les marges vertes de la ville, sur des sentiers balisés reliant les bois, parcs publics, terrils, zones agricoles, friches.
Le tout formant une boucle de 54 km à arpenter en mode exploratoire ou en avalant les kilomètres.
Le réseau des transport en commun permet de planifier ses étapes en fonction des lignes de trains, métros, bus.
Chaque sentier est unique, comme le sont aussi les villes.
Initiée par les concepteurs de la Boucle Noire, dont la filiation entre les deux parcours est évidente, la Grande Dérive étonne, par son titre d’abord. Le terme de dérive est lié à une pratique de marche urbaine qui consiste à choisir des chemins alternatifs, à rechercher tout type de paysage formant la cité, pour in fine voir la ville autrement.
Telle une coulée verte singulièrement contrastée le long de ses 54 km de tracé, la Grande Dérive se faufile à travers les interstices de nature, les sentiers et les ruelles, traverse des parcs, visite une réserve naturelle, longe des fermes et leurs terres, s’approche de l’aéroport et du parc scientifique, gravit des terrils et relie les cinq massifs boisés qui bordent la grande ville.
